Cet après-midi j’ai rencart en bagnole pour récupérer des trucs achetés à Go sport et les emmener à Stalingrad ce soir. J’arrive vers deux heures, juste après une sacrée drache.
Quand j’arrive une dizaine de gens se réunissent pour acheter du matos duvets, matelas et tentes, pas si mal à la fin, on met tous 40/50 euros et on a plein de duvets et plein de matelas et 6 tentes.
… on remplit la bagnole que je vais garer plus loin (pas de risques c’est archi-blindé de CRS partout)… et ensuite avec une copine qui était au go sport, on fait un peu le tour… ah ben tiens y’a une commission migrants/Sans-pap’/roms…
Ben tu vois on discutait de l’argent hier… je remarque que l’accueil s’est doté d’une vraie banderole qui coûte bien cher… avant on se démerdait avec des cartons et des feutres et ça collait… j’espère que c’est un don.
et là… bientôt les tee-shirts !
Là c’est les infirmières en colère qui tiennent l’infirmerie.
Alors là encore scission ! je trouve Médine bien trop religieux pour être honnête…
Il y a une commission palestine, avec des drapeaux (j’aime pas les drapeaux) une sono qui couvre toutes les commissions, on dirait une manif, ça m’énerve.
à l’A.G bien pleine, un gars a décidé qu’on allait faire parler une commission /et monsieur tout le monde / une commission re monsieur tout le monde, dans cet ordre, avant y’avait le debrief des commissions et tous les gens qui voulaient parler après, comme ça c’était moins long… bon là faut être patient… ce que je ne suis pas trop, alors après la commission SDF où un mec est venu parler de sa vie pas marrante et Malika la poétesse (qui sévit habituellement sur les terrasses du 11ème), j’ai fini par aller boire un coup avec des potes… ah merde, c’était juste le moment qu’a choisi Varoufakis pour dire un truc… bon ben j’y retourne cet am alors, il sera peut être encore là ? avec des jus de fruit pour la cuisine.
Le soir en prenant la bagnole pour aller rejoindre les autres à Stalingrad, j’ai vu un merguez/frites en embuscade dans la rue où j’étais garée, prêt à l’assaut… le vendeur de falafel l’a pas attendu il était déjà au taquet.
Dans la nuit, on a filé le matos aux gens qui n’avaient rien pour dormir à Stalingrad. Et c’était plus calme que la bouffe y’a deux jours, ils avaient bien organisé avec 5 gars qui venaient chercher ce dont ils avaient besoin en représentant un groupe.